Inde du sud : Ajanta et Ellora
Les premières, les grottes bouddhiques se situent dans la continuité de la création d’Ajanta. Ici le site est occupé par les bouddhistes, puis par le culte de Brahma et enfin par les Jains. Comme à Ajanta ce sont des fondations royales.
Visite des architectures rupestres bouddhistes d’Ajanta de la fin du IIIème siècle avant JC, dominé par la dynastie Maurya au Vème siècle après JC, dans un site spectaculaire. Un témoignage en peinture sur la culture de l’Inde au moment où les routes du commerce sont très actives entre l’empire sassanide de Perse, l’empire byzantin et l’empire byzantin.
Ellora, l’ensemble le plus important de grottes excavées connues, creusées entre le VIème et le XIIIème siècle, donc entre la fin de l’époque Gupta et l’implantation du sultanat de Delhi.
Inde du sud : Kerala
Le Kerala est une des régions les plus riches de l‘Inde, avec des habitants très engagés politiquement et très actifs, et des femmes qui y jouent un rôle important. Un réseau de canaux et de lagunes très touristique, les backwaters s’étend au sud d’Allepey. En remontant les flancs des Ghats, chaine de montagne qui domine la côte, on découvre les plantations de thé et d’épices. Le Kalari, art martial originaire du Kerala, pratiqué par les Nayars est supposé garantir l’ordre social. Le Kathakali, drame dansé en lien avec la religion hindoue, se traduit par le geste artistique, la voix, l’expression des sentiments humains, les maquillages et costumes.
Inde du sud : Au Tamil nadu
Pondichéry est l’occasion d’une halte charmante dans l’ancien comptoir français.
Le temple de Tanjore d’une architecture rigoureuse, capitale du royaume Chola est construit vers l’an 1000, son parcours iconographique y évoque la figure de Shiva.
Gangaikondacolapuram, Darasuram, temples cholas sont ornés de sculptures qui évoquent les rapports symboliques avec le cosmos divin.
A Maduram, ou le temple grouille de fidèles, on plonge dans la spiritualité hindoue qui mêle expérience mystique et pratiques populaires.
Inde du sud : Mahabalipuram et Kanchipuram
Majabalipuram a gardé un patrimoine exceptionnel de l’époque Pallava dans la 1ere moitié du VIIème siècle. Ces temples creusés dans la roche ornés de bas-reliefs ou d’animaux abritent des sanctuaires. Les sculptures s’inspirent à la fois des grandes légendes indiennes et de la vie quotidienne.
A Kandipuram à côté de son temple, se poursuit une activité florissante autour du travail de la soie.
Le spectacle impromptu de l’école de danse de Chennai qui retrouve les gestes des sculptures des temples hindous témoigne de la vitalité de la danse sacrée en Inde.